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Pourquoi ce n’est pas si simple ? Alors que nous sommes collectivement convaincus des bienfaits de l’activité physique, nous semblons dépassés voire démunis lorsqu’il s’agit d’envisager de renverser véritablement le processus de sédentarisation. Si ses effets néfastes sont désormais bien décrits, et cela à tous les âges de la vie, une analyse beaucoup plus fine est nécessaire pour comprendre les conséquences directes et indirectes, à court, moyen ou long terme, les mécanismes de résistance mais aussi les leviers d’action que les responsables, et en particulier les professionnels des champs éducatifs, scolaires et sportifs pourraient mobiliser.
Dossier coordonné par Laurent Bosquet, Chaire sport santé, Université de Poitiers.
Les travaux conduits par la communauté STAPS sur l’intérêt de l’activité physique pour la santé des aînés constituent un point d’appui essentiel pour développer des stratégies efficaces pour les enfants et les adolescents.
Désormais mieux connues, les relations entre activité physique, condition physique, santé cardiovasculaire et fonctions cognitives devraient faire repenser l’organisation et le contenu des journées scolaires.
L’analyse des besoins et des effets de l’activité physique permet d’envisager les leviers d’évolution des systèmes éducatifs et plus largement des conditions de vie des jeunes pour lutter contre la sédentarité constatée.
Avec l’accélération des transformations des modes de vie, l’état sanitaire désormais inquiétant montre néanmoins des disparités importantes.
En raison de leurs usages, tous les écrans ne se valent pas, avec le risque d’en faire un bouc émissaire trop facile. Si une surexposition peut avoir des effets négatifs sur la santé, un accompagnement par un adulte de leurs utilisations peut également dans certaines situations entraîner des impacts positifs.
Éduquer, voire changer les comportements est un projet ambitieux qui nécessite de comprendre les comportements humains.
Qui mieux que l’enseignement chargé de l’EPS peut promouvoir un mode de vie physiquement actif chez les élèves ?
Au vu des constats actuels, l’EPS doit s’interroger sur ses finalités et ses modalités si elle veut continuer d’affirmer son rôle dans la formation de citoyens physiquement éduqués.