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Dans le précédent article, nous avons analysé les processus mis en jeu dans l'activité G.R.S., et avons tenté de confronter le lecteur à une réalité théorico-méthodologique et à ses conséquences pédagogiques. Malgré les caractéristiques spécifiques de chaque engin (forme, texture, poids, matière), les praxies utilisées pour les mobiliser procèdent de mouvements de translation et de rotation et la classification des modalités d'exécution individuelle et collective, que nous avons proposée, s'applique aux cinq engins actuellement en usage en G.R.S. Le processus d'apprentissage n'en reste plus au seul niveau de l'«assimilation », mais engage l'apprenant vers celui de « l'accommodation ». Au seuil de l'an 2000, qui nous dit que la G.R.S. ne s'enrichira pas d'un autre engin, auquel les principes qui viennent d'être identifiés, pourront être applicables en élargissant le processus d'apprentissage à celui de « généralisation » ? La notion de transfert nous semble donc une notion pédagogique fondamentale à respecter par tout éducateur et, plus spécialement, par un didacticien de la G.R.S. Nous présentons, dans ce qui suit, notre démarche pédagogique après avoir exposé les préalables autour desquels elle s'organise. Ces préalables sont relatifs à : - l'élaboration des consignes- l'observation des comportements.
Sensibiliser les élèves à la pratique de la GRS, faciliter la créativité à partir de la manipulation d'engins, aider à la composition d'enchaînements d'U.N.S.S. nécessitent une réflexion sur l'activité qui dépasse la seule prise en compte des aspects techniques et du règlement. C'est sur le processus de traitement de l'information à partir de schèmes d'action que nous souhaitons attirer l'attention des pédagogues : ce processus oriente l'apprentissage vers une production motrice généralisable à tous les engins et non vers l'acquisition « d'éléments » spécifiques à chaque engin. C'est aussi sur les fondements d'une démarche méthodique que nous proposons d'engager le didacticien de la spécialité GRS : cette démarche vise à amener l'élève vers l'exploration, la découverte, l'invention d'actions motrices et non vers la reproduction de gestes stéréotypés.
Il est aujourd'hui commun d'affirmer que le sport est un élément dominant des loisirs des handicapés physiques [3|. Grâce à des structures bien organisées en France, ils sont 15 000 à 20 000 à pratiquer assidûment ou sporadiquement un sport. Qu'elles soient récréatives ou compétitives, on constate que ces activités sont essentiellement des disciplines où prime la concurrence. Parmi les 32 sports [2] qu'offre la Fédération Française Handisport, souvent le centimètre et le dixième de seconde sont les éléments qui jugent la performance et départagent le gagnant du perdant. Or parmi toutes ces activités, échappe un groupe, celui des activités expressives et artistiques. Cette absence nous permet- elle d'affirmer que le terme de handicap est antinomique d'esthétique ? La réponse est non, et la constatation de ce « vide » fut le début d'une expérience en novembre 1987, portant sur la mise en place de l'activité GRS dans un centre spécialisé pour paraplégiques.
L'objectif de cet article est d'apporter une aide pratique à l'enseignant à un moment déterminé de son intervention. Il a donc été décidé de traiter la question suivante : sur quels paramètres peut-on jouer pour modifier le niveau de difficulté d'un enchaînement en GRS ? En d'autres termes, quels sont les paramètres à prendre en compte pour complexifier ou, au contraire, simplifier le niveau de réalisation d'un enchaînement d'actions. Pour ce faire, il sera proposé ici un exemple d'enchaînement et différents facteurs de modification du niveau de réalisation avec une illustration relative à l'enchaînement donné.
Les sports d'expression tels que la gymnastique rythmique sportive, la gymnastique artistique sportive, le patinage artistique, la natation synchronisée... ont en commun la recherche de l'esthétique corporelle et motrice. Cette notion dont les composantes (l'harmonie, la manière de s'exprimer sur une musique...) sont prises en compte par le jugement, nécessite d'envisager une préparation spécifique. Dans cette perspective, les auteurs ont élaboré un document pédagogique (1) qui a la particularité de mettre en évidence, dans un premier temps, les différents facteurs de l'esthétique corporelle et motrice, pour s'attacher ensuite aux moyens de les développer. Pour illustration, nous avons choisi de présenter ici quelques éléments pratiques originaux, visant le développement de la rythmicité et de la musicalité, réalisables à réchauffement en cours d'éducation physique ou à l'entraînement.
Le projet d'action éducative présenté dans cet article est né de la volonté de trois enseignants de mettre en évidence les relations existantes entre des disciplines apparemment très éloignées : la gymnastique rythmique sportive, la musique et les mathématiques ; ceci afin de chercher à développer les trois dimensions de la personnalité de l'élève (cognitif, affectif, moteur) à travers leur interaction et non isolément comme c'est souvent le cas avec une pédagogie de type « traditionnel ».
On sait depuis longtemps que la suspension volontaire des afférences visuelles dans les pratiques de relaxation permet au sujet de m
L'activité gymnastique rythmique sportive est-elle justifiable en milieu spécialisé ou ne risque-t-elle pas d'être transformée en une pratique physique générale s'en rapprochant ? L'article qui suit ne prétend pas apporter de réponse à cette question. Il vise simplement, à travers le compte rendu d'une expérience pédagogique menée par des étudiants en licence STAPS dans un Institut Médico-Pédagogique de Montpellier, à faire mieux percevoir l'intérêt et les enjeux éducatifs de l'adaptation des activités physiques et sportives aux handicapés mentaux.
Premier grand rendez-vous mondial depuis les Jeux Olympiques de Los Angeles, l'importance de ces XIIe Championnats du Monde - mis à part la confrontation toujours intéressante des Soviétiques et des Bulgares, grandes absentes des Jeux - s'est trouvée accrue par la qualification pour la Coupe du Monde de Tokyo, en 1986, des 18 meilleures individuelles et des 8 meilleures équipes.
Nous avons propose dans EPS N° 189 une progression de principes mecaniques et techniques du saut a cheval. Dans une deuxieme et troisieme partie, nous presentons la progression de deux sauts : « la lune » et « la rondade », exercices imposes aux epreuves de gymnastique du bac. Ces deux elements techniques peuvent etre consideres comme une base pour aborder d'autres difficultes.