La Revue EP&S a besoin de vous !
Faites un don, abonnez-vous !
Faites un don, abonnez-vous !
pour la Grande cause nationale
Toute l'actualité professionnelle de l'EPS et du Sport
Au cœur de votre métier
L'entraîneur emblématique du football français des années 1980 est décédé à 87 ans.
Lors une interview croisée pour la Revue EPS, il répondait avec M.Houvion (athlétisme), F.Hagelauer (tennis), P.Fouillet (judo), J.Jauney (basket) et D.Petit (volley) aux questions de M.-H.Labrousse et F.Labridy.
Extraits :
Devenir entraîneur ? « J’ai eu la chance de bénéficier de la période de la création de la Direction Technique Nationale (…). L'autre chance de ma vie fut mon frère jumeau : on a tout de suite été à « un contre un », c'était déjà une belle formation ».
La fonction d’entraîneur ? « si je collabore parfois avec les joueurs, la décision m'appartient : celle du choix de l'équipe. Décider c'est d'abord les faire parler. Ils aiment être écoutés mais ils aiment bien aussi être menés et qu'on leur dise : « voila, l'équipe, c'est ça ».
L’adhésion des joueurs ? « On pourrait croire que la vertu du sport soit d'accepter la défaite, mais c'est très difficile. Ce sont les résultats positifs qui donnent une crédibilité à l'entraîneur ».
Un mauvais souvenir ? « Avant de rencontrer les Pays-Bas, le climat d'agressivité autour de nous était bien résumé par cette caricature dans l'Equipe où j'étais représenté au milieu de l'hexagone, au pilori, des fusils pointés sur moi : c'était la guillotine, si on perdait ».
Un bon souvenir ? « La création, en 1972, d'une sélection nationale des moins de quinze ans. Nous avons joué des matches internationaux (…) Entendre la Marseillaise, ce furent les premières émotions comme responsable d'équipe ».