06 Avril 2022
EPS à l'école primaire
Rapport SNUipp/SNEP-FSU
Le rapport « écoles vitaminées » produit par le SNUipp-SNEP-FSU constitue un observatoire des pratiques de l’EPS à l’école primaire établi à partir d'entretiens de professeurs d'écoles qui font effectivement vivre cet enseignement.
Il dresse un état de l’EPS dans l’école au prisme de lieux où elle est pleinement assurée.
Le panel des écoles étudiées :
- L’école tend à s’approcher le plus possible des 3 heures d’EPS par semaine, pour toutes les classes (au moins 2 séances par semaine en élémentaire, une séance par jour en maternelleà.
- L’EPS est enseignée par les enseignants eux-mêmes et non des intervenants
- Il existe une programmation EPS (ou un projet en cours) révélatrice d’un travail d’équipe autour de l’EPS.
- Le travail avec des intervenants extérieurs, quand il existe, correspond à un « plus et mieux » pour l’EPS, et non une substitution.
Les éléments saillants de ce rapport :
Sur l'organisation :
- hormis en maternelle, même impliquées, peu d’écoles atteignent toutes les semaines l’horaire des 3 h.
- même lorsque l’enseignant a fait des études Staps, il est difficile de réaliser les heures d'EPS.
- il y a de nombreuses séances perdues (météo pour 50% des écoles qui ont des espaces couverts insuffisants).
- la proximité d’une installation sportive rend possible l’EPS deux à trois fois par semaine en élémentaire, et tous les jours en maternelle.
Concenant les enseignants:
- beaucoup d'interrogés pensent que les 30 minutes d’activité par jour viendront « à la place » de l’EPS en raison des horaires obligatoires des autres disciplines.
- ils estiment que cet enseignement nécessite de l’énergie physique pour les PE.
- le travail en équipe est considéré comme déterminant à la qualité de leur enseignement en EPS.
- ils ont de fortes attentes en termes de formation continue.
Parmi les écoles n'ayant pas été retenues dans le panel, certains enseignants estiment que :
- il leur est impossible d’assurer correctement leur temps d’EPS à cause de l’éloignement des installations sportives.
- ils peuvent exprime un sentiment "d’inutilité de l’EPS à l’école".
- ils témoignent que lorsque "les intervenants arrivent avec des interventions clés en main, il est impossible de co-construire".
En prolongement de cette publication, le SNEP-FSU et le SNUIPP proposent un débat (présentiel/visio) le mercredi 6 avril 2022, de 18h30 à 20h.
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